Explosion et vol (pv. London)

Date d'inscription : 07/12/2023

Elle dormait encore lorsqu’elle reçu un appelle. Il y avait un vol en cours dans une usine pharmaceutique. Le soleil n’ayant pas encore atteint son zénith dans le ciel, elle dût mettre sa combinaison noir, avec des lunettes intégrer qui s’adapte à l’intensité de la lumière. Elle n’aimait pas particulièrement cette combinaison qui lui donnait l’impression d’être dans un vieux film de science-fiction, mais elle avait l’avantage de recouvrir l’entièreté de son corps et d’empêcher le soleil de la brûlée.

La police avait formée un périmètre de sécurité autour de l’usine. Une odeur de fumée régnait dans l’air, les criminels ayant fait exploser une porte du hangar pour pouvoir entrée. Arrivant en moto, les curieux et les journaliste qui s’était attrouper furent quelque peut forcer de la laisser passer. Ne débarquant de celle-ci qu’une fois arriver dans le périmètre. Elle trouva assez rapidement le plus haut grader, il s’agissait de celui qui avait soupirer d’exaspération en la voyant.

* Visiblement, il espérait voir quelqu’un d’autre. *

« Mind n’est pas avec vo…. » Il préféra ne pas terminer sa phrase, malgré le fait qu’il ne pouvait pas voir son visage, il se doutait que son nom verbale lui disait que sa coéquipière n’allait pas venir.

« Combien d’employé et de criminel? » Demanda-t-elle avec son brassard.

« Une cinquantaine d’employés sont encore à l’intérieur et on pensent qu’il y a environ 15 voleurs. »

« Je veux voir les plans des différents étages. »

Heureusement le chef de police avait penser à les faire venir et il la guida a une table ou elles avaient été dérouler. Elle le regarda attentivement, notant dans un coin de son cerveau ce qui l’intéressait.

« On pensent qu’ils ont réunit les travailleurs juste ici. »

Il se retourna pour constater que Draugr était déjà partit.

« Steph, appelle tout de suite le médecin légiste, il risque d’avoir du travail et les autres, faites comme d’hab soyez prêt à appeler les urgences. »

Alfhild avait prit soin d’éviter les cameras des journalistes en cherchant un point d’entré, elle n’avait aucune idée de si les malfaiteurs avaient accès à ce qui se passaient à l’extérieur, via une télévision ou bien les réseaux sociaux. Mais elle se voulait certainement pas qu’ils sachent par ou elle allait entrer. Une fois entrée, elle trouva la salle de sécurité et défonça la porte en constatant qu’elle était barrée. Le criminel à l’intérieur n’a pas le temps de réagir qu’elle l’assomma avec un bon crochet de droite. Il l’avait sans doute vut entrer et prévenu les autres, mais elle eut tout de même le temps détruire tout les écrans, au moins ils n’allaient plus pouvoir la suivre. Par la suite elle bâillonna et attacha les mains, de l’homme qui reprenait conscience, dans son dos avec des câbles des écrans qui étaient maintenant inutilisable. Le forçant a se lever, elle le poussa vers le corridor ou le pauvre reçu un jet de flamme en plein visage. Elle n’avait aucune idée d'en quoi consistait l’alter du maintenant grand brûlé, mais visiblement il n’avait pas le don de guérison. En dessous de son masque, elle sourit, ayant eu une idée. Se servant de la porte comme bouclier et courut vers le pyromane. Malheureusement pour celui-ci, elle évalua mal sa vitesse et sa force. Au lieu de simplement le plaquer pour après le mettre KO. Elle l’avait défenestré.

* Il est vivant ? *

Bien qu’étant au rez-de-chaussé, elle avait entendu un son de craquement et une mare de sang commençait à se former autour du crâne de sa victime. Ayant perçu une légère respiration, elle hocha simplement des épaules, ne se préoccupant aucunement de savoir si quelqu’un avait vu ce qui s'était passé ou non. Préférant aller récupérer l’homme ligoté, le pauvre n’ayant pas fini de lui être utile. Puis entendant des bruits de pas s’approcher, elle se dirigea vers la source du bruit.

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Explosion et vol

ft. @Alfhild Ragnarsson

"Ces lunettes vous vont à ravir !"

La vendeuse déployait tout son talent pour persuader London de faire son choix parmi la vaste gamme de lunette de soleil bon marché sur le présentoir. La future héroïne cherchait juste à passer le temps alors qu'elle attendait certaines de camarades de classe pour passer la journée à flâner et n'avait que peut l'intention de dépenser son argent dans ce genre de camelote. Elle adressa un sourire complaisant à la vendeuse avant de redéposer la paire bleue électrique et une fois le dos tourné, elle leva les yeux au ciel tout en se dirigeant vers la sortie.

Elle regarda sa montre une nouvelle fois, tapant du pied sur le trottoir. Visiblement, la ponctualité de son rendez-vous laissait à désirer et elle allait devoir passer le temps comme elle le pouvait. Déjà que l'idée de passer du temps avec d'autres lui semblait être une corvée alors qu'elle pourrait s'entraîner en vue des futurs examens. Rapidement, son regard fut attiré par des voitures de police fonçant à toute allure dans les rues, sirènes hurlantes. Un sourire se dessina sur le visage de London, elle venait de trouver une occupation, voir le cas échéant, de s'extirper de cette journée shopping obligatoire.

Elle suivit, au pas de course, les voitures, prenant le temps de soigneusement éviter les quelques personnes qui se trouvaient sur son chemin, étant malgré tout obligée d'en bousculer certain, ne manquant pas de s'excuser. Elle stoppa sa course au coin d'une rue, observant de loin l'attroupement qui commençait à se créer autour d'une usine pharmaceutique. Une moto arriva alors sur les lieux et la propriétaire discuta avec la police présente sur place. London compris très vite qu'elle avait affaire à une héroïne… Une seule héroïne pour faire ce boulot. Et à en juger par ce qu'elle observait, elle ne devait pas être dans le sommet du classement, car son costume lui était inconnu. À coup sûr encore une personne qui allait tout gâcher dans l'opération.

Origami avait beau avoir sa licence provisoire en réussissant l'examen, il était le plus souvent mal vu pour les jeunes futurs héros de se mêler d'opération sans avoir un supérieur pour les encadrer. Disons que l'inconnue qui avait pénétré dans le bâtiment ferra l'affaire et si ce n'était pas le cas, elle subira une fois encore les réprimandes de ses professeurs… Ce ne serait pas la première fois, ni la dernière.

Cependant, il lui restait encore un problème à régler avant d'entrer en scène. La journée étant prévue sans grand chamboulement, son costume était resté à l'académie. Non pas qu'il lui était indispensable, mais il comprenait ses réserves de papier, élément sans lequel son alter se résumerait à… inutile. Elle regarda autour d'elle et vit un distributeur des plans de la ville. Les touristes allaient devoir se débrouiller autrement afin de se repérer dans la ville. Elle ouvrit le compartiment et récupéra une dizaine de plans qu'elle fourra dans sa poche. Du papier glacé… ça n'allait pas être le plus efficace. Ouvrant le second distributeur, elle put aussi s'équiper de deux journaux d'une faible qualité en termes de papier également. Il faudra bien qu'elle fasse avec.

Discrètement, elle contourna le bâtiment pour trouver un endroit où passer le barrage de police et s'approcha d'une fenêtre à l'étage. Elle jeta un journal en l'air, séparant toutes ses pages dans la foulée qui commencèrent à s'enrouler les unes dans les autres pour rapidement devenir un bâton assez grand pour atteindre son point d'accès. Elle utilisa les petites accroches fabriquées durant la confection de son papercraft pour grimper jusqu'à pouvoir entrer dans le bâtiment. Une fois sur place, elle se rendit la plus discrète possible, avançant à pas de loup et faisant attention au moindre bruit qui l'entourait. Le plus important était à présent de repérer l'héroïne dans le coin.

Elle prit un de ses plans et en déchira une demi-douzaine de carrés. Elle n'avait plus tellement l'habitude de faire ça à la main et la forme avait quelques irrégularités, mais ferrait bien le travail. Le papier ainsi découpé se plia à son tour pour prendre la forme de grue traditionnelle, sans doute l'un des origamis les plus faciles à faire et qui ne lui demandait pas trop de temps. Une fois terminées, les grues s'envolèrent avec comme mission de patrouiller dans le bâtiment et de venir la prévenir une fois l'héroïne retrouvée. Cependant, elle n'eut pas le temps d'attendre un retour qu'un bruit de fenêtre brisée attira son attention. Quelle que soit la personne à l'origine de ce bruit, il y avait du grabuge dans cette direction, sans doute le fruit de sa convoitise. Elle se dirigea alors dans cette direction, avant doucement et frôlant les murs.

Après quelques minutes, elle tourna le coin d'un mur et fut surprise par une femme à peine plus âgée qu'elle. La surprise fut telle que London sursauta, reculant de quelques pas et se prenant des pieds dans une caisse traînant sur le sol. La chute qui en résultat lui cogna la tête contre un des bureaux présents. "Non mais ça ne va pas la tête de faire peur au gens comme ça ?" En se frottant l'arrière du crâne, elle observa un peu plus son interlocutrice malgré elle, reconnaissant la personne sur la moto. Mission accomplie, elle avait retrouvé l'héroïne, mais cette première rencontre s'annonçait difficile. "Je me suis dit que vous auriez besoin d'un coup de main." London et son culot magistral avaient encore frappé.

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Elle avait fini par trouver la source des bruits de pas sur le carrelage. Visiblement, la jeune femme ne s’attendait pas à sa présence. Avec sa vitesse et ses réflexes Draugr aurait pu de se cogner la tête, mais elle n’en avait rien fait. Non à la place, sa seule réaction a été de pencher sa tête sur le côté. Tandis que l’homme ligoté et bâillonné qu’elle tenait par le bras, semblait vouloir l’aider à se lever, à moins qu’il essayait encore de s’enfuir, ce qui était peine perdu.

* Non, mais sérieux ? C’est elle qui se pointe dans une opération en cours, puis elle se plaint d’avoir fait le saut ? *

Sa seule réponse fut un hochement d’épaules. Elle la regarda de la tête au pied, son apparence ne lui disait rien. Rapidement, afin de s’assurer qu’il ne s’enfuit pas, elle coinça la tête de son prisonnier, le temps de taper quelque chose sur le clavier digital de son brassard.

« Tu la connais ? »

En cas de doute, elle préférait demander et elle observait attentivement la réaction de l’homme alors qu’il répondait avec un hochement négatif de la tête. Ayant observé sa réaction, principalement le mouvement de ses yeux, sa respiration et son rythme cardiaque, rien ne semblait avoir changé. Elle prit tout de même le temps de lever son masque jusqu’au dessus du nez afin de humer l’odeur des deux autres personnes présentes. Cherchant une odeur similaire, comme une indiquant un lien de famille ou encore qu’elles avaient fréquenté le même lieu récemment. Non, ce n’était pas le cas. Elle replaça son masque.

* Elle est qui pour penser que j’ai besoin d’aide ?… Attend l’autre ne m'avait pas conseillé de socialiser avec de nouvelles personnes. Compléter une mission avec une étrangère, ça peut compter.*

« T’es qui ? » Dit la voix électronique de son brassard après qu’elle ait pianoté quelque chose dessus.

Tout en écoutant sa réponse son regard se pausait sur ce qui se trouvait autour d’elle, cherchant des outils qui pourraient être utiles, trouvant seulement un thermomètre dont la tige en métal était assez longue. La rangeant dans une poche, elle reporta son attention sur l’étranger.

« J’accepte, mais je ne vais pas ralentir parce que tu n'es pas capable de suivre. Et si je te dis de partir, tu pars. » Avait-elle dit avec l’aide de son outil muni d’un écran tactile sur son avant-bras.

Ça allait lui faire étrange de travailler en équipe avec quelqu’un plus jeune qu’elle, en même temps cela semble logique de ne pas la laisser en charge d’un stagiaire avec sa stabilité mentale. Alors qu’elle mit sa main pour tenir l’homme via ses attaches aux poignets, elle découvrit son alter, elle le lâcha quelques secondes, le temps de pouvoir lui dire :

« T'essaies de couper les fils ou encore de me griffer et je te les arrache. Allez, sois un bon chien et amène-nous à son patron. »

Elle l’attrapa par le collet derrière sa nuque, le poussant devant elle pour être certaine que ce soit lui qui reçoit les premiers coups si quelqu’un les attaquait de face.

Le criminel au visage fraîchement brûlé les mena à l’entrepôt, où il y avait trois hommes. Deux qui chargeaient un camion et un autre qui communiquait avec une autre personne via son smartphone.

« Boss, Will est mort, la salle de sécurité est dévastée et on ne trouve par Joe. »

« Trouvez le responsable et éliminez-le. » Cria le patron avant de fermer son cellulaire.

Alfhild restait à bonne distance, observant le trio, essayant de si quelqu’un avait une blessure ou une malformation quelconque à exploiter. Mais rien, elle allait devoir chercher un autre plan. Ne réfléchissant pas longtemps elle assomma son prisonnier dont elle connaissait maintenant le nom, car il respirait trop fort à son goût. Malheureusement le bruit de l’homme qui s’écroula sur le sol, attira l’attention.

* Conne, arrête d’agir par impulsivité. *

« Qui est là ? »

Se foutant complètement de sa propre sécurité, Draugr était sorti de sa cachette. Rapidement, elle put voir l’utilité de l’alter d'un des deux subalternes présents. Arrête avec une main, un pique de 30 centimètres de long, projeté à partir d’un trou dans la paume de sa main. Le pic en question fut rapidement planté dans les mains de Joe, assez profondément pour que lorsqu’il se réveillera, il soit incapable de se libérer. Un autre projectile fut lancé dans direction, se plantant dans sa joue. Le retirant non pas sans douleur, elle le lança dans la cuisse du propriétaire. Elle passa sa langue sur l’intérieur de sa joue pour constater l’ampleur du trou causé.

*Je vais devoir trouver un moyen de couvrir ça avant de sortir lorsque ça va être finit. *

En attendant, elle préféra tout de même s’occuper du patron, attrapant a nouveau un de ses projectiles, fonçant vers lui, tout en lançant le pique qu’elle avait attraper sur un des pneus du camion. Ainsi ils risquaient d’avoir de la difficulté à s’enfuir. Constant un peu trop tard qu’une odeur était manquante, celle du patron. Celui-ci avait préférer s’enfuir. Préférant ne pas s’occuper tout de suite de lui, se disant qu’il valait mieux se charger en ce moment de ceux qui avait été attribuer à la tâche de charger le camion. Le patron quant à lui pouvait bien attendre, elle allait pouvoir le retrouver, en se fiant à l’odeur, il était encore dans les parrages.

* Focus sur monsieur porc-épic. *

Un combat s’était entamé entre les deux, chacun réussissant à blesser l’autre, jusqu’à ce que la faim la gagne. Qu’elle lève un peu son masque, juste assez pour pouvoir le mordre, sans dévoiler tout on visage. Buvant juste assez de sang pour pouvoir guérir. L’homme quant à lui allait survivre, mais il allait garder des marques de crocs sur sa peau. Essuyant le sang sur ses lèvres, avant de replacer son masque, elle alla voir ce qui se passait avec le second homme de main.

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Explosion et vol

ft. @Alfhild Ragnarsson

London observa l'échange entre l'héroïne et l'homme qu'elle tenait, visiblement l'un des méchants. Enfin, échange était vite dit tant aucune parole ne sortait de la bouche ni de l'une, ni de l'autre, la première s'exprimant à travers un petit ordinateur et l'autre se contentant de bouger la tête avec un regard implorant de le croire sur parole pour ne pas se prendre un nouveau coup. Finalement, la façon de faire de cette héroïne commençait à lui plaire. Un léger sourire se marqua sur le coin de son visage en voyant la scène.

Quand la jeune femme retourna l'attention sur elle, elle répondit sans se démonter. "Je m'appelle Origami, héroïne provisoire en seconde année." Autant donnés tout le palmarès d'un coup, histoire de dissiper les doutes. "Je sais que je n'ai pas techniquement le droit d'être ici, mais je suis d'avis qu'un héros ne doit pas rester impassible devant une menace." London ne s'en était jamais cachée, elle estimait que la mort de son père était due à la façon trop protocolaire que certains héros avaient de respecter les règles. À espérer que la personne en face d'elle n'était pas de ce genre et qu'elle n'allait pas la renvoyer manu militari là d'où elle venait, un ordre que de toute façon, elle n'allait pas tellement exécuter.

À l'inverse, ce qui aurait pu être une longue série d'arguments pour convaincre l'héroïne se conclut rapidement pas l'acceptation de cette dernière. Enfin, London allait pouvoir faire sa première opération officielle en tant qu'héroïne en entraînement, sans être réellement dirigée par un référent. Autant dire que les prochaines actions allaient passer ou casser pour le reste de sa carrière et son arrivée à la place de n°1. Elle emboîta alors le pas de l'héroïne confirmée qui emboîtait elle-même le pas du criminel jusqu'à l'entrepôt où trois hommes étaient présents, Nif-nif, Naf-naf et Nouf-nouf. L'un d'entre eux semblant se faire passer un savon par téléphone.

London resta en retrait, cachée derrière une série de caisses à observer ce qu'il se passait, tirant de sa poche une paire de plans, prêt à être déchiqueté par ses bons soins. L'idée était de faire une attaque surprise, garder l'avantage du terrain le plus possible, du moins c'était ce qu'on lui avait appris à l'académie. Sauf que la personne qui l'accompagnait devait avoir sauté quelques classes sur le sujet tant elle attira leur attention suite à la chute du corps de leur camarade. Vite, il fallait à présent réfléchir au moyen le plus efficace de contenir la situation avant que celle-ci ne dégénère.

Rapidement, elle plia l'un des plans pour lui donner une forme de shuriken, en espérant que le papier glacé soit assez coupant. Son arme en main, elle regarda le combat qui se déroulait sous ses yeux avec un homme ayant un alter lui permettant de projeter des piques d'une trentaine de centimètres. De l'autre côté du camion, le second homme s'approchait également de l'héroïne tout en essayant de rester hors de son champ de vision. À n'en pas douter, ils n'étaient pas à leur coup d'essai et savaient comment se battre et surtout comment coordonner leurs actions.

L'homme s'arrêta à quelques mètres de London, sans avoir repéré la tête qui dépassait de ses caisses. Tourné en direction de l'héroïne, il prit une profonde inspiration, lui gonflant l'estomac. London compris assez vite que son alter, quel qu'il soit, avait un lien avec son souffle, il fallait alors l'arrêter au plus vite. Elle sortit de sa cachette et lança son shuriken qui parcouru les quelques mètres en quelques secondes, venant se loger dans la joue de l'agresseur. Comme prévu, le papier ne permettait pas l'effet escompté, mais l'impact réussi malgré tout à dévier son visage alors qu'un cri assourdissant sortait de sa bouche en direction du plafond.

Les murs de l'entrepôt se mirent alors à trembler et une partie du toit s'écrasa au sol dans un vacarme inaudible tant il était couvert par les décibels de l'alter. Naf-naf tourna alors la tête en direction de l'apprentie héroïne qui se rendit compte un peu tard de la gaffe qu'elle avait commise. Elle plongea derrière les caisses qu'elle venait de quitter alors qu'un nouveau cri fut produit. Les caisses volèrent en éclats, ainsi que celle derrière elle, jusqu'au mur du fond.

L'homme pu alors constater avec bonheur qu'il ne restait plus une trace de son adversaire, vaporisée sur place. Il afficha un immense sourire avant de se retourner une nouvelle fois vers son autre adversaire. Mais il n'eut pas le temps de charger un nouveau cri qu'un objet lui frôla le visage, apparaissant furtivement dans son champ de vision et détournant son attention. Il tourna la tête et une autre forme, tout aussi furtive passa une nouvelle fois à l'extrémité de sa vision périphérique. Le petit jeu continua ainsi, l'homme semblant chasser une ombre tel un boxeur s'entraînant tout seul.

Malheureusement, dans un réflexe presque surhumain, il arriva à anticiper la prochaine attaque et attrapa l'objet dans ses mains avant de constater que la ville de San Francisco dessinée sur le plan avait servi de simple avion en papier. Interloquer par cette attaque qui ne pourrait en aucun cas se montrer efficace, il baissa sa garde autant que sa tête sur l'arme froissée dans ses mains. "Hé ! Me voilàààààà !" Il eut à peine le temps de retourner la tête qu'il reçut un énorme coup de batte, fabriquée à base du journal, sur la tempe, l'assommant sur le coup. London expira alors un grand coup, comme soulagée d'avoir pu gérer seul son super-vilain. Elle pouvait remercier sa vitesse et son agilité qui lui avait permis de se cacher derrière une autre pile de caisses avant que le cri ne soit porté.

Son adversaire vaincu, elle porta son attention vers sa partenaire du jour qui s'avançait vers elle. Elle tendit alors son pouce vers le ciel pour lui signifier que tout était régler. "Bon, ça fait un problème de résolu…" London se rendit compte à ce moment qu'elle n'avait toujours pas l'identité de celle qui partageait son aventure. "Excuse-moi, ton nom m'échappe." Lança-t-elle pour rattraper cette erreur. En attendant la réponse, elle eut un flash, un détail qui lui avait jusque-là échappé… Où était Nouf-Nouf ? "Je crois qu'on en a perdu un…" commenta-t-elle en poussant du pied le bras de l'homme devant elle, pour vérifier s'il était bien inconscient. Elle poussa alors un léger sifflement et, après quelques secondes, une de ses grues arriva par la porte pour se poser dans le creux de sa main. Elle lui tapota la tête, comme à un vrai oiseau, avant de laisser l'animal s'envoler à nouveau. "Elle va nous conduire au boss." Si elle était ici, c'était aussi pour montrer de quoi elle était capable et elle avait bien l'intention de prendre les devants.

Suivant l'animal en papier, elle traversa les couloirs à la recherche du dernier des petits cochons. L'animal se posa sur le sol devant la porte d'un bureau. À l'intérieur, on entendait marmonner des injures à l'encontre de ces foutus héros. London ignorait l'alter auquel elle allait faire face, il fallait agir avec précaution… Mais est-ce que Draugr allait être du même avis. "On essaye de la jouer discrète ou vous préférez encore foncer dans le tas ?" London et son culot… Le retour.

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« Draugr. » Répondit-elle simplement avec sa machine.

Étant donné son classement son nom ne devait rien lui dire, bon, il y avait tout de même des moments où elle était passée aux nouvelles. Notons notamment quand elle avait confirmé sa relation avec Mind sa coéquipière habituelle en l'embrassant passionnément devant des journalistes, ou bien lorsqu’elle avait perdu le contrôle, sa petite amie avait réussi à la calmée, mais il avait fallu qu’un autre héros vienne lui mettre un nouveau bracelet, ou encore quand elle en avait eut assez des rumeurs sur elle et qu’elle avait décidé de confirmer qu’elle a un lien de parenté avec Pestilence un tueur en série cannibale. Ces trois événements s’étant déroulés en pleine nuit, donc elle portait son autre costume, qui cachait moins sa peau blanche. Puis Origami, remarqua que le patron était manquant. Avec son ouïe et son odorat, elle aurait peut-être pu le retrouver. Ce fut à ce moment que sa coéquipière temporaire siffla et qu’un petit bruit semblable à du papier qui vole au vent s’approchait.

* Ce machin vol ? *

Visiblement, oui.

* Et en plus, c’est elle qui va nous guider ? *

Elle espérait que ce bout de papier animé n’allait pas les faire tourner en rond, au pire, elle pourrait partir de son côté pour trouver celui qui disait être le chef.

Arrivée devant une porte fermée, elle entendait clairement la discussion qui se déroulait dans la pièce. L’avantage d’avoir le oui de nos meilleurs amis canidés, c’est que la suédoise peut faire comme eux, ne pas écouter quand on leur parle. De toute façon, elle aurait très bien pu dire une affaire, puis par la suite faire le contraire sur un coup de tête. À la place, elle était plus occupée à regarder le plafond, il y avait un conduit d’aération. Sans prévenir, elle partit faire un tour pour voir si le bureau avait une autre sortie Une fois confirmée qu’il n’y en avait aucune autre, elle revint à la porte.

Se concentrant, la drogue voulait savoir où était exactement le criminel ou tout du moins de quel côté regarder quand elle allait entrer. Ayant repéré de quel côté il était, elle retourna devant la porte et tourna délicatement la poignée pour constater qu’elle était barrée. Chose qui fut rapidement réglée avec sa force surhumaine, sans l’arracher de son cadre cette fois. Avant d’entrer, elle fit signe à sa coéquipière temporaire que l’homme se trouvait du côté gauche de la pièce.

Entre discrètement, elle remarque qu’il y avait du givre sur les meubles et le plancher, sans oublier qu’il faisait froid, chose qu’Alfhild ne ressentait pas vraiment. Le patron des criminels pestait toujours au téléphone. La jeune héroïne le regardait attentivement.

* Morphologie humaine, ne semble pas avoir de déformation ou de blessures à exploiter. Mais son corps a l’air d’être fait en glace. *

Voulant se déplacer légèrement, elle constata qu’un de ses souliers avait commencé à être prisonnier de la glace. Forçant un peu plus, elle délivra son pied. Il valait mieux ne pas rester immobile trop longtemps, mais en même temps il fallait faire attention, car si la police avait raison, avec le patron, il reste 11 criminels et il serait plus judicieux de ne pas tous les rameuter à la même place. La première chose à faire était d’attraper son téléphone. Elle s’approcha tranquillement d’Origami et lui montra ce qu’elle avait écrit sur son écran tactile : « Je vais m’approcher de lui, lui prendre son téléphone. Il va falloir que tu raccroches avant qu’il appelle à l’aide. ». Sans attendre, elle s’était faufilée derrière le dos de celui qu’elle va appeler Frosty. Usant de sa vitesse, elle le dépouilla de son smartphone et le laissa à Origami. Profitant dut fait qu’il voulait absolument récupérer son appareil et qu’il ne semblait pas vouloir s’en prendre à elle, tout du moment pas tant qu’il n’aurait pas récupéré son téléphone. Elle lui sauta sur le dos, serra ses cuisses de ses côtes et elle essaya de l’étrangler en serrant son bras autour de sa gorge. Voulant se débarrasser d’elle, il cogna à plusieurs reprises son dos contre le mur, mais elle était plus coriace qu’il ne le pensait. Il essaya d’agripper son visage, mais elle l’en empêcha en empoignant solidement son pogner. Puis, il décida de lui percer le foie avec un morceau de glace qu’il venait de former dans son dos.

* Décidément, j’aurais dut m’emmener de la nourriture.*

Ne lâchant toujours pas prise, il en créa un autre, il mit son bras disponible sur celui qu’elle utilisait pour l’étrangler essayant de lui faire prendre son emprise en formant de la glace sur son bras. Qui allait gagner Jack Frost ou bien la mort-vivante nordique. Malgré le fait qu’elle sentait de moins en moins son bras, elle resserrait de plus en plus son emprise, ainsi que l'emprise avec ses cuisses, tel un anaconda qui s’enroule autour de sa proie et qui resserre son étreinte à chaque expiration produite par la victime.

Alors qu’aucun des deux ne semblaient vouloir abandonner et après avoir à nouveau essayé de se débarrasser d’elle en la cognant contre le mur et l’avoir percé avec un nouveau glaçon, des craquements se firent entendre. Il finit par tomber sur le sol, elle se releva en se tenant le ventre pour empêcher le sang de couler et elle regarda le corps qui gisait au sol.

* Je sens que je vais encore baisser dans le classement.*

Le pauvre homme avait été décapité par ses « bons soins ». Sans oublier que pour guérir, elle allait avoir besoin de plus que du sang et que malheureusement jusqu’à maintenant elle n’avait vu aucun réfrigérateur, donc la seule source de nourriture gisait sur le sol. Ne prêtant pas attention au regard que London devait avoir sur elle, elle arracha un bras de la victime, leva un peu son masque et mangea juste assez de chair pour que ses plaies se referment. Elle lâcha le bras, le plaça son masque, s’assura que son bras encore un peu engourdi par le froid pouvait bouger, puis attrapa la tête de la victime par ses cheveux.

« Plus que 10 selon les policiers. Il y a des informations utiles sur son smartphone ? » Demanda-t-elle avec l’aide de son ordinateur portatif.

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Explosion et vol

ft. @Alfhild Ragnarsson

La réponse se fit un peu attendre, juste assez puisse croire que l'approche discrète allait être envisagée… Malheureusement pour elle, ce ne fut absolument pas le cas lorsque Draugr lui indiqua son intention de lui foncer dedans. London leva les yeux au ciel, d'une part pour la décision qui avait été prise et d'autre part par le rôle auquel elle était reléguée, simple suppléante tout juste bonne à s'occuper du téléphone. Après, à quoi pouvait-elle bien s'attendre, elle qui n'était encore qu'une étudiante. Elle se plia cependant aux ordres en attendant le signal de départ.

Signal de départ qui visiblement était en option chez l'héroïne puisqu'elle partit avant même que London puisse avoir la moindre chance de se préparer. L'action se déroula très vite, ce qui laissa entendre à l'apprentie héroïne qu'elle avait encore du travail à faire de ce côté-là. Rapidement, le téléphone fut projeté dans sa direction et elle dut faire preuve d'une grande dextérité pour l'attraper. Est-ce que l'envoi était un peu trop brusque ou est-ce que la réception n'était pas assez bonne, mais le téléphone jongla entre les mains de London avant qu'elle ait pu le serrer fermement dans ses mains et pousser sur le bouton permettant de raccrocher, en espérant que ces quelques secondes ne seraient pas suffisantes pour que l'interlocuteur suspecte quoi que ce soit. Encore que, se faire raccrocher au nez n'était peut-être pas le comportement auquel il était habitué.

Redressant la tête en direction de Draugr, elle tomba sur une scène des plus irréalistes, avec une héroïne pratiquant le rodéo sur le dos d'un criminel tentant de la geler sur place. Ne voyant aucune ouverture et sentant qu'elle serait bien plus un boulet dans ce combat qu'autre chose, elle préféra s'abaisser, se cachant derrière le bureau le temps que le calme revienne. Le téléphone qu'elle tenait toujours en main se mit à vibrer, faisant sursauter Origami et manquant de lui faire lâcher son bien. Sur l'écran s'affichait un simple "Boss". Le visage de London afficha une mine désolée en constatant du nom. "Désolé, votre correspondant n'est pas disponible" lâcha-t-elle à demi-mot, le temps que les vibrations ne cessent avant qu'une nouvelle vibration ne se fasse ressentir, indiquant qu'un message avait été laissé, suivit aussitôt d'un second appel. Visiblement, le patron n'avait pas apprécié que la communication coupe court.

Laissant une nouvelle fois l'appel vibrer dans le vide, elle s'empressa de composer un message, trouvant un prétexte pour expliquer qu'"il" ne pouvait pas répondre tout de suite, ayant repéré les héros à ses trousses et se planquant de ses derniers, en espérant que sa compétence baratinage serait suffisante. Elle envoya le message et attendit. Visiblement, un troisième appel ne se lança pas et à la place un message vu répondu, demandant à ce qu'il rappelle dès que possible. Même si le message était assez impersonnel, London était capable de ressentir l'exaspération de ce "Boss".

Le temps de cet échange de message, elle remarqua que les choses semblaient s'être calmées. Laissant sa tête dépasser du bureau qui lui servait de rempart, elle put constater que Draugr se tenait à présent debout et son adversaire gisait sur le sol… et sa tête à quelques centimètres du reste de son corps. London dut se retenir pour ne pas rendre son déjeuner mais elle n'était pas encore prête pour la suite des évènements, lorsque son associée du jour retira son masque pour se nourrir du criminel à présent décédé. Et hop, ce fut un déjeuner dans la corbeille du bureau.

S'essuyant le coin de la bouche, elle se rapprocha de Draugr qui balançait la tête du pauvre homme comme un pendule, ce qui n'aida pas l'estomac de London à se calmer. Comme hypnotisée par le regard vide, elle mit un moment à répondre à l'héroïne, reprenant ses esprits peu à peu. "Heu… oui… heu… alors, il y a ce "Boss" qui semble être assez en colère et qui demande à ce qu'on le rappelle… ce qui risquera d'être difficile maintenant… et…" Elle fouilla le téléphone rapidement. Il était vide de contenu, sans doute, servait-il uniquement pour les casses dans ce genre. Il ne comprenait qu'un faible répertoire d'une quinzaine de noms, étant tous étrangement lié à des pierres, ce qui laissait sous-entendre des noms de code.

"Ils ont l'air assez organisés. Le téléphone ne donne aucune info. Si on doit trouver nos hommes, on va devoir le faire nous-même…" Et pour ratisser une zone aussi large à seulement deux, ça allait prendre un certain temps, elles allaient avoir besoin de renfort. London sortit de ses poches les restes de ses plans, terriblement réduit et qui ne lui permettrait pas de s'occuper d'une dizaine de personnes, même de la moitié s'il était aussi dangereux que ceux qu'elles avaient déjà affrontés. Elle regarda le bureau dans lequel elles se trouvaient et remarqua un objet qui allait terriblement changer la donne, une imprimante. Qui disait imprimante, disait papier et comme de juste en ouvrant le compartiment prévu à cet effet, elle trouva un tiroir bien rempli.

Tirant cette partie de la machine, elle le posa sur le bureau. C'était certes une bonne réserve de papier, mais elle allait avoir du mal à la transporter. Elle osa jeter un regard au corps sans vie devant elle et s'approcha d'un pas hésitant, détournant le regard le plus possible. Elle attrapa la ceinture du cadavre et lui ôta, dans l'était dans lequel il se trouvait, il n'allait plus vraiment en avoir besoin de toute façon. Elle accrocha la ceinture de part et d'autre du tiroir afin de créer une bandoulière maintenant le tiroir dans son dos. Dans le doute, elle ouvrit l'armoire adjacente à la photocopieuse et trouva là encore quelques piles de papier. Elle remplit son tiroir au maximum et coupa une série de carrés dans les feuilles qui restait à sa disposition avant d'utiliser ses pouvoirs pour leur donner une nouvelle forme, celle de petit rongeur qui s'animèrent instantanément, sentant la pièce dans laquelle ils se trouvaient. À présent, les héroïnes avaient un renfort pour fouiller le bâtiment efficacement. "Alors, une idée de comment procéder pour arrêter les méchants ?"

Date d'inscription : 07/12/2023

Un patron en colère et un téléphone qui semblait être vide de toute information, les jeunes femmes allaient devoir utiliser leurs méninges. Elle regarda pendant un moment la tête inanimée, comme si elle allait soudainement parler pour les aider. Quand elle se souvient de quelque chose, elle déposa la tête sur le bureau.

« Je reviens dans pas long. » Dit-elle avec sa machine.

Normalement les bâtiments ont tous un plan d’évacuation, plan sur lequel le nom des pièces est parfois mentionné. Elle se souvenait qu’elle en avait vu un en venant ici. Aussitôt pensée aussitôt trouvée et une fois qu’il fut libéré de son encadrement, elle retourna auprès d’Origami et déposa le plan sur le bureau. Par la suite, elle trouva un stylo dans un des tiroirs dudit bureau. Elle écrit otages où la cafétéria est. Ensuite elle marque dans X la salle de sécurité, l’entrepôt dans lequel elle avait fait un peu de ménage et la pièce dans laquelle elles sont présentement. Elle alla fouiller dans les poches du pauvre cadavre, son cellulaire étant vide, mais peut-être que le contenu de son portefeuille allait être utile. Vidant son contenu sur la table, à part de l’argent et une carte fidélité de Starbucks, il n’y avait rien d’utile.

* Allez Alfhild trouve quelque chose, bordel ! T’es capable, à 18 ans t’avais déjà un diplôme en anthropologie judiciaire. Les tatouages ! *

Sortant son cellulaire d’une poche elle prit rapidement une photo de la tête sans corps avant d’aller regarder attentivement son corps inanimé. Trouvant seulement un tatouage sur son avant-bras, qu’elle pris aussi en photo. Une fois ceci fait, elle les envoya au chef de police qui était encore dehors. Peut-être que les enquêteurs allaient pouvoir identifier le criminel, lui transmettre une liste de ses complices habituels avec leurs alter, bref lui transmettre des informations utiles. Pour le moment, elle pouvait seulement dire qu’il devait avoir dans la trentaine et qu’il venait de la péninsule ibérique ou que tout du moins sa famille venait de cette région. Elle revint avec plan du bâtiment.

« T’es capable de faire un objet comme une paire de lunettes à vision nocturne fonctionnelle ? »

Elle avait commencé à penser à quelque chose, couper l’électricité pourrait nuire aux criminels les rendant aveugles.

« Il y a des sorties ici et ici. »

Elle les encercla avec un stylo.

« Il faudrait le bloquer, ça va les empêcher de sortir ou au moins les ralentir et s’il arrive quelque chose on fait sortir les otages par ici, il n’y a plus de fenêtre. »

Elle ajouta une flèche à l’endroit indiquer.

« Les boîtes électriques semblent être ici. Si on les détruit on va les rendre aveugles. »

Et hop une nouvelle marque.

« Bon maintenant, si j’ai bien lut ce qui était écrit sur les boîtes dans l’entrepôt. À la place de leur patron j’aurais envoyer des hommes ici. »

Elle fouilla dans le bureau, trouva un sac de plastique et mit la tête dedans, elle allait peut-être s’en servir pour « jouer » avec le mental de ses comparses. Puis elle regarda à nouveau la carte

« On va commencer par bloquer les sorties et après on va s’occuper des boîtes électriques. »

Elle prit le sac avec la tête et le plan de l’usine, puis sortit du bureau pour aller à une des sorties. Chose qui fut plus facile qu’elle ne le pensait, puisqu’elles n’avaient vut aucune patrouille d'hors-la-loi. Maintenant il fallait trouver un moyen de bloquer l’issue.

* Une grande armoire devrait faire l’affaire… Il devrait en avoir une dans ce local.*

Sans plus attendre, elle y entra et ne trouvant aucune armoire, elle en ressortit avec un énorme classeur de bureau qu’elle place devant la sortie. Le classeur étant plus haut et large que l’issue, il devrait faire l’affaire. Par la suite, elle regarda rapidement le plan et se dirigea vers la seconde sortie.

S’arrêtant brusquement, elle entendait des bruits des pas étrangers s’approcher, il y avait deux rythmes cardiaques différents. Elle se retourna, il y avait un homme et une femme qui s’approchait.

« ¿Hola cómo estás? » Dit-elle avec sa machine, cette phrase étant une des seules qu’elle était capable de dire en espagnol, affichant un sourire provocateur.

C’est à ce moment qu’elle sentit son cellulaire sonner, se foutant complément de les autres allaient réagir, elle le prit et regarda le texto qu’elle avait reçu avant de le ranger.

« Bon bien Rosa et désolé tu dois être nouveau la police n’a rien sur toi, mais vous allez devoir faire vos condoléances a Esteban sa tête est ici. » Dit-elle avec son ordinateur en brandissant le sac.

C’était bien elle, provoquer l’adversaire pour l’inciter à commettre une erreur sous le coup de la colère.

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